• Chappy 3

    Chapter three.

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    (3) courrait. Le jeune garçon aux cheveux cendrés et aux yeux vairons, signe de son clan, courrait aussi vite qu’il pouvait. Il arriva vers son arbre, y monta et s’assit, le dos contre l’écorce, sur une branche. Le regard dans le vide…

    Il était la risée de sa famille, il en était sûr. Il venait d’utiliser un des jutsus principaux de son clan… Il se sentait mal. Pas seulement pour le coup de poing de (2) qu’il a subit, mais pour tout : d’avoir attaqué (2) ainsi… Devoir obéir à ses parents, leur laisser tout son futur entre leur main… Enfin, il y a bien une exception : Il a décidé d’aller à l’Académie lui-même. Mais, il n’a pas choisi de s’entrainer, d’être fort, d’ignorer toute autre personne de son clan. Et encore, on l’a toujours dit de faire ça, c’est comme cela que son clan a éduqué (3)…

    « Ignorer » C’était ne pas les regarder, ne pas les parler, faire comme si les autres n’existaient pas. En d’autres termes ; rester seul… Il était effectivement toujours seul, mais incapable de ne pas regarder discrètement les autres enfants, sourirent, jouer ensemble (car Il lui arrivait souvent de fuir de chez lui et de se promener dans le village). Et il s’est toujours demandé, pourquoi, pourquoi, semblaient-ils si heureux ? Pourquoi ne connaissait-il pas ça, lui ? Il les enviait…

    La majorité des membres de son clan, ne sont jamais allés à l’académie. Pas du tout à leur niveau. Mais (3), lui, pour continuer à voir le monde extérieur, les enfants « normaux », il souhaitait absolument suivre les cours à l’académie. Et pour la première fois, ces parents avaient acceptés -mais avec beaucoup de mal-.

    (2), pas encore de son niveau, était tout de même assez intelligent et pouvait le dépasser… Même si ça, d’un côté, c’est parce qu’il se laissait trop aller à la rêverie.

     Son père et sa mère ne voulaient que du bien pour lui, mais étaient excessivement exigeants. Ces notes, ces progrès, étaient pour eux. Il ne voulait seulement pas les décevoir. Mais… Jamais ils ne le félicitaient, ne l’encourageaient et n’étaient pas souvent à la maison ; il aura toujours été seul.

    Après une demi-heure plus tard, il alla vers des petites cascades autours du village pour se rincer le visage. Puis se décida de rentrer chez lui…

      

    Le lendemain matin.

    (3) intercepta (2) pas loin de l’académie. Ce dernier semblait surprit de voir (3) s’approcher de lui. Pour le parler ? Il s’arrêta et le regarda prendre la parole :

    — Pardonne-moi pour hier…

    (2) était ahuri : il venait d’entendre (3) –LUI !- parler.
    Mais celui-ci ne disait pas cela seulement parce qu’il avait raconté son geste à ses parents et qu’ils lui avaient dit de s’excuser… Il le pensait vraiment, du fond du cœur, il était désolé.

    — Je comprends que tu m’en veuilles et tu peux me frapper si tu souhaites me rendre le coup.

    Que c’était rare de l’entendre parler ! (2) ne répondit pas immédiatement sous le coup, mais répondit :

    — Oui, je t’en ai voulu. Oui, j’ai eu envie de te frapper. Mais non, je ne le ferais pas, parce que je l’ai déjà fait pendant notre duel.

    Le visage de (3) s’éclaira légèrement ; il était soulagé de s’être excuser et d’avoir été pardonné.

    — Cependant, je veux qu’on refasse notre duel ! Et dans les règles !

    (3) se mordit la lèvre inférieure… Mince. Il voudrait bien, mais…

    — Désolé… Je n’ai pas le choix, je ne pense pas que mes parents seront d’accords… et… Il tourna la tête et regarda derrière lui.

    Sur ces mots, il continua sa route en direction de l’académie, en baissant la tête.
    «On me surveille, on ne fait pas confiance…» songea-t-il car il avait eu le pressentiment qu’on l’observait.

    — Comment ça, "tu n’as pas le choix" ? On a toujours le choix !! s’emporta (2)

    (3) s’arrêta un instant… Puis reprit sa démarche. « Le choix ? Si je l’avais, je ne serais pas dépourvu de liberté. Je serais loin de ma famille. »

      

    Quelques semaines plus tard. 

    A l’académie, tout le monde se parlait entre eux, un vrai brouhaha. Et (3) semblait être le centre des discussions.

    Les filles étaient inquiètent, déçues, ou même ne comprenaient tout simplement pas la situation…

    — (3) est bizarre ! Pourquoi il fait ça ? se demanda pour elle-même une fille.

    — Oh, non ! Le garçon le plus cool de l’académie ! Qu’est-ce qu’on lui a fait ? pleurnicha une autre.

    Plus loin…

    «Est-ce en rapport avec notre première et seule discussion de la dernière fois ? Ou pas ? » pensa (2)

    — Avant, sans se forcer, il était premier de la classe. Et maintenant, il ne se gène pas : il vient en retard et ses notes chutes parce qu’il ne fait plus rien en classe. Résuma le gars aux cheveux gris.

    — Ca craint pas un peu ? A force, il va se retrouver dernier de la classe ! dit stupéfiait le châtain.

    — Un peu de silence, s’il vous plait !! Ce n’est pas le moment de papoter ! s’énerva le professeur.

    Et le silence fut.

    Pas pour très longtemps, car, voilà que deux personnes [non identifiées 8D *se casse*] -un adulte et un adolescent-entrèrent dans la salle. Le prof, en voyant leur appartenance au clan de (3) leur salua poliment. Le plus grand, se présenta comme le professeur particulier de (3) (enfin, celui qu’il avait avant l’académie…) et ils voulaient parler à ce dernier. Mais… Il avait déjà filé comme une flèche en sortant par la fenêtre. « Non…Pas eux ! »

    L’adolescent se mit en action : Il sortit par la fenêtre avec une vitesse époustouflante et allait rattraper (3). Celui-ci l’esquiva et s’arrêta sur le côté…

    Tous les élèves regardaient, incrédules ou bouche bée la scène…

    — Où tu compte aller ? demanda-t-il en se mettant face à (3).

    En vérité, sa réponse serait « loin de toi » ; son cousin avait vraiment une dent contre lui… Mais évidemment, cette réponse serait vraiment incongrue, et connaissant son cousin…

    — Alors, comme ça, tu profites que ma tante et mon oncle soient absents pour se moquer de notre clan en jouant les petits cancres ? Je savais bien que tu n’aurais pas dû aller à cette académie. Avec leur niveau faible, ils te rendent faibles.

    — Non ! C’est faux, j’ai décidé tout ça par moi-même !

    Pour cette réponse, il reçut un regard noir suivi d’un poing sur la figure.

    — Tu es faible…

    (2) ne tenait pas en place. Cette scène se passait sous leurs yeux et personne ne faisait rien. Lorsqu’il vu le coup arriver, il se leva en serrant les poings, (4) avait détourné le regard et personne n’osait parler… (2) voulait faire quelque chose, mais quoi ?

    (3) avait la joue tuméfiée, il savait bien que son cousin s’était un peu retenu, mais même un coup comme ça faisait extrêmement mal… 

    Soudain, un kunaï visa le cousin de (3) mais évidemment, il l’évita avec facilité.

    — Il est fou… murmura la blonde.

    — Depuis quand on frappe comme ça un membre de sa famille ?! Hurla (2)

    L’adolescent, avec un sourire en coin moqueur, soupira :

    — Un morveux ose m’adresser la parole ?

    — Reste en dehors de tout ça ! Cela ne concerne que moi ! prévint (3) à (2) car il ne voulait pas le mêler à son histoire de famille et lui causer des problèmes…

    Le professeur de l’académie intervint et prit (2) par le bras :

    — (2) !

    — Mais !

    — Retourne à ta place ! dit leur prof en le lâchant.

    (2) ne bougea pas et regarda droit dans les yeux celui qui avait frappé (3). « Mon cousin et ce gosse m’insupportent !! C’est le même regard qu’ils me font… » Pensa l’adolescent.

    C’est alors que … Qu’il ria. Le cousin de (3) riait :

    — C’est rare que je voie ça ! D’habitude on baisse les yeux en me voyant ! Tu n’as pas peur… À l’idée que je puisse te briser un bras d’une seconde à l’autre ?

    — On… On n’est pas ennemi, on appartient au même village !

    «Je ne connais pas bien le clan de (3), mais je sais qu’il sont très fort. Impossible que moi, qui ne suis même pas encore ninja, le battrais. Et encore moi, que je le touche ! Mais… Ce type m’agace. » Songea (2), pas tout à fait confiant de ce que lui-même dit.

    — Pour moi, tu n’es rien. Dit-il en faisant quelques pas en direction de (2)

    Ce fut au tour de (4) de se lever, alarmée, mais son amie lui prit le poignet. Les yeux vers le sol, tous étaient impuissants…

    (3) courût et bloqua le passage à son cousin, l’air sérieux.

    Pendant ce temps, le professeur poussa le dos de (2) pour le faire rentrer en classe par la fenêtre et lui chuchota :

    — Ca suffit, tu en as trop fait, rentre…

    Le cousin de (3) regarda celui-ci quelques secondes sans rien dire, puis reprit son sourire narquois en riant :

    — Ah, ah, tu as raison, je donne le mauvais exemple : j’ai failli m’emporter face à un gamin. Il fit une pause puis plus calmement poursuivi : Donc, maintenant tu retournes à la maison.

    (3) serra les dents. Tout mais pas chez lui…

    A partir de ce jour-là, plus personne ne vit (3) à l’académie.

     

     

    Plus d’un mois passa, les parents de (3) étaient déjà au courant de tout. Il passait ses journées avec son professeur particulier pour s’entrainer. Mais à chaque entrainement, la moitié du temps il passait à rêvasser, ce qui agaçait profondément son prof. Et sinon, à part les entrainements, il restait près d’un étang pas loin des habitations de son clan, tout le monde gardait un œil sur lui.

    Il était allongé sur son lit et regardait le plafond. Une phrase lui résonnait encore et encore dans sa tête « On a toujours le choix ! » …Il voulait tant choisir lui-même son destin, le changer. Et non se faire contrôler ainsi par son clan.
    Il allait enfin prendre les choses en main et suivre ces propres choix.

    Les derniers rayons de soleil commençaient lentement à se dissiper et le ciel à s’obscurcir… Cette nuit, le temps annonce la pluie. (3) avait prit le strict nécessaire ; il ne voulait pas s’encombrer, et, il saurait se débrouiller.

    Il s’aventura hors de sa chambre. Passer par la fenêtre de sa chambre était trop risqué, on pourrait le voir bien trop facilement ; alors il allait passer par la porte derrière la maison.

    Il aurait préféré parler directement à ces parents, mais… Il les connaissait que trop bien : Il aurait prononcé quelques phrases qu’alors ils le gronderaient. Laisser tomber tous leurs projets à l’eau pour un caprice de leur fils ? Jamais. Jamais ils ne le feront. A moins qu’il s’en aille, là, ils n’auront pas d’autres choix. Il en était décidé.

    Mais c’est alors que (3) allait enfin sortir que la vitre d’une fenêtre explosa et une ombre y sortit pour attraper (3) au cou. Trop tard ! Son cousin l’avait vu.

    — Tu t’enfuis encore ?! Tu te foutrais de ta famille à ce point là ??
    (3) suffoqua et son cousin le relâcha : il avait serré trop fort. Après avoir reprit son souffle, il voulu répondre mais son cousin lui coupa la parole :

    — Encore une fois, tu fais honte à notre clan … ! Tu n’es qu’un bon à rien. Tu veux foutre en l’air ton avenir ?! … Tiens, parlons-en de ton soit disant « avenir » !Avec cette attitude tu ne risques pas d’aller loin ! C’est seulement grâce à ce sang qui coule dans tes veines que tu as des capacités hors normes comparaît aux gosses ordinaires ! Et maintenant… Après tout ce qu’on a fait pour toi… Tu nous fuis ?! C’est ça ?

    (3) resta un moment la tête penchée en avant, les yeux fixant le sol. Puis répondit :

    — Tout d’abord… Qu’avez-vous fait pour moi ? A part ces entrainements imposés pour me rendre… « Puissant » ?Et à quoi bon ? Je n’ai jamais eu aucune volonté envers ces entrainements, et tout le monde le sait.

    Il s’interrompit quelques secondes en pensant pour lui-même : « Je m’en moque de la puissance… » Et reprit déterminé, avec fermeté :

    — Et mon avenir, je veux le choisir par moi-même ! Je ne veux pas être votre marionnette ou quoi que se soit d’autre, je ne veux pas qu’on choisisse pour moi ! Je veux être libre !

    Son interlocuteur émit un rictus.

    — « Libre » …? Tu veux dire plutôt : tirer un trait à ta FAMILLE, vivre encore plus seul que tu ne l’es déjà ? Et à la fin, à ta toute fin, mourir et regretter « tes choix », hein ?!

    — Oui, j’ai peur de mourir et de regretter. Et c’est justement pour cela qu- …

    Son cousin lui envoya un coup qui le projeta plus loin et lorsque (3) commença à se relever, il revint à la charge et le plaqua au sol.

    — C’est donc ça ta décision : partir comme si de rien était ! Vivre une autre vie ! Nous enterrer dans ta mémoire ! … Devenir un banni du clan. Pour qu’on puisse te reconnaître comme traitre, égoïste, ou comme tu veux, une marque indélébile te plairait aussi ??

    « Mon cousin n’est pas aussi méchant qu’il veut le faire croire. Je le sais. » Puis… à sa dernière phrase, sa voix a failli trembler... Mais voilà qu’une main vint le gifler. Et il lâcha (3) en tombant sur le côté et regarda, les yeux écarquillés la personne qui était à l’origine de cette gifle.

    —Est-ce que tu t’es entendu ?! Et tu as frappé mon fils ! dit une femme, sévèrement.

    Il ferma les yeux et baissa la tête. (3) se releva et regarda sa mère -elle a surement dû entendre leur conversation-.« Merci. » Celle-ci le regarda mélancoliquement.

    — Nous avions déjà tout prévu pour toi, ton avenir… Mais, C’est vrai… ? Tu veux t’en aller… ? demanda sa mère, triste à l’idée de perdre son enfant.

    Il approuva d’un signe de tête et continua vers la sortie avant de se retourner vers son cousin :

    — Je ne pars pas pour une nouvelle vie, mais vers un nouveau chemin. Je dois admettre que je n’ai jamais apprécié ce clan, mais je ne vous oublierais jamais.

    « Je ne déteste pas cette famille, mais ce clan. Cette vie au sein du clan… » Il partit. Sous la pluie.

    Un homme le regardait partir, puis se mit de dos à (3) est rentra dans la maison.

    — Père…souffla-t-il en le regardant du coin de l’œil.

     

     

    À l’académie.

    Quelques jours plus tard, à la fin de la matinée, le jeune garçon y revenu le sourire aux lèvres. Tout ce qu’il espérait maintenant, c’était de se faire accepter…

    — Encore cette manie de venir en retard…remarqua (2).

     

     

    To be continued.

     

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      Chapitre presque deux fois plus long que les autres ! Par contre, l'humour c'est pas du tout ça dans celui-ci xD Si vous en trouver bah... Euh o.o *sort*

    (Ps : Faites pas gaffe à ces polices bizarres que j'ai téléchargées et qu'on voit étrangement... Enfin, peut-être que vous les voyez pas :D *re-sort*)

    Rendez-vous au chapitre 4 qui commence déjà tristement... *re-re-sort*
    (mais l'humour reviendra... enfin peut-être :D)


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 19 Juillet 2012 à 18:30

    Mon chouchou. *o* *sors puis rentre* Hum. J'aime pas le cousin de (3) 8D. Oui bon sinon, c'pas très joyeux là. u_u Mais j'aime quand même. ♥ ((3) ♥ *sors*)

    Moi j'veux l'chapitre 6. ._. Y vient quand ? Dans 50 ans ? :D

    2
    Jeudi 19 Juillet 2012 à 18:40

    XD !
    Bah dans 50 ans j'aurais déjà surement oublié que quand j'étais ado j'avais écrit une fiction sur Naruto... :D *se  casse*
    J'ai plus écrit depuis le 16 juin XD ... Je crois que pour l'instant j'suis pas encore prête pour écrire la suite ._.' *SORT*

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    3
    Jeudi 19 Juillet 2012 à 20:16

    @Cindy : Dans 50 ans ! XDD

    Sinon, hâte de lire la suite :3

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