• Un été d'adolescents ღ

    Le blabla du début : Un été d'adolescents m'a été inspiré par un camping que je connais depuis des années. Je tiens à préciser que cette fiction peut contenir des faits réels (des choses qui me sont arrivées ou qui sont arrivées à des campeurs.), les descriptions sont véritables (ainsi l'accueil est comme décrit dans le chapitre 1 - même si en vrai, c'est mieux.). J'ai remis tous les contextes dans l'univers de Naruto. Une pensée aux Pêchus (qui ne sont plus au complet et qui ne se surnomment même plus comme ça...) qui m'ont inspiré avec leurs caractères, leurs manies et leur - grande - folie. Une pensée à D, qui danse un kuduro étrange, qui chante sous le douche et qui joue bien le garçon frimeur qui sait qu'il est beau. (et grâce à lui, je sais qu’on peut avoir une dizaine de groupies sans être connu. -o-)

    Prologue :

    Le lieu était désert, les jeux étaient vides et le seul bruit que l'on pouvait entendre était celui du vent. Une adolescente aux longs cheveux blonds - qui lui arrivaient sous la taille - et aux yeux outremer regardait la piscine inoccupée qui dans quelques semaines serait noire de monde. Elle enlevait la serviette qu'elle avait posé sur ses épaules légèrement bronzées et la posait sur un transat, son maillot deux pièces rouge semblait briller aux rayons du soleil. Elle trempait ses pieds nus dans l'eau, à ce moment là un adolescent lui ressemblant arrivait, il ouvrait le portail jaune à la volée, courrait jusqu'à l'eau et sautait dedans en éclaboussant la jeune fille. Elle souriait distraitement puis plongeait dans la piscine turquoise sous le regard du blondinet.

     

  • Chapitre 1

    Dehors, il faisait chaud, l'air était lourd et les voitures défilaient, certaines entraient, d'autres sortaient. Une adolescente aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus fixait chaque voiture en soupirant. Un mois que cela durait, les voitures qui partaient, qui arrivaient, ce n'était pas de tout repos.

    Une maison de bord de plage aux différents tons de bleus bordait un trottoir lui aussi de couleur bleu et en lettres capitales jaune on pouvait lire " ACCUEIL". La salle d'accueil était pleine, la queue était longue et sortait de la pièce. La salle était grande, les murs étaient bleus clairs et foncés, un miroir était accroché sur l'un d'eux, le comptoir était lui aussi bleu et une femme aux cheveux longs et rouges était derrière, tapant sur son ordinateur, à côté d'elle, des tonnes de papiers, des dossiers pleins à craquer et devant elle, une femme qui lui demandait à combien s'élevait le chèque de caution.

    Dans cette longue et interminable file d'attente se trouvait une jeune fille aux longs cheveux rouges, aux grands yeux marrons foncés, elle regardait l'agitation des vacanciers en soupirant doucement. À côté d'elle se postait un homme d'une trentaine d'années, le teint pâle et de ses yeux verts il fixait l'adolescente. Pourquoi avait-il fallu qu'elle parte avec lui ? En vérité, elle n'avait pas vraiment eu le choix si elle ne partait pas avec lui, elle ne partait pas du tout en vacances. Une fois leur tour passé, ils sortaient tous deux de l'accueil, se dirigeaient vers une voiture de couleur grise et rentraient à l'intérieur.

    L'homme conduisait, ils passaient dans des petits chemins couverts de cailloux, s'ils roulaient trop vite un nuage de poussière s'élevait, ils arrivaient enfin à leur emplacement. Le mobil-home était beige, le toit rouge, le sol était dallé et dessus se trouvait six chaises blanches et une grande table de la même couleur. À première vue, il y avait quatre fenêtres et leurs volets étaient bleus marine. La rousse sortait de la voiture, les clés du mobil-home dans sa paume gauche, sur l'étiquette bleu foncé était écrit le numéro 172 d'un blanc cassé. L'homme lançait joyeusement un "Nous sommes arrivés !" sous le regard blasé de la rouquine.

    Après un bref état des lieux, il ne manquait rien et tout était propre, la rousse décidait alors de faire un petit tour du camping, à peine sortie de son emplacement que l'homme l'appelait "Emi, rentre à vingt heures et demi, pour manger." elle regardait furtivement sa montre qui indiquait sept heures et demi, elle acquiesçait et partait à toute vitesse. Elle marchait lentement, ne voulant pas faire le tour du camping rapidement. Après trente minutes de marche, elle n'avait pas réussi à prolonger cette recherche plus longtemps, elle se posait sur un banc non loin de la piscine. Un homme faisait sortir les personnes de la piscine, il était temps qu'elle ferme. Une adolescente aux longs cheveux blonds était posté à côté de l'homme qui semblait être un maitre nageur. Ils avaient l'air de plaisanter puis une fois tous les campeurs partis, elle sortait elle aussi accompagnée d'un adolescent qui lui ressemblait et d'un garçon aux cheveux noirs et aux yeux tout aussi obscurs. Elle entendait alors glousser à côté d'elle, Emi tournait la tête et observait deux jeunes filles qui discutaient en rigolant. L'une avait des cheveux courts et roses et des yeux verts, l'autre possédait des cheveux blonds coiffés en une queue de cheval et ses yeux bleus se posaient sur le brun à côté de la blonde.

    - Il est tellement beau ! lançait la blonde.

    - Oui, approuvait l'autre, mais pourquoi est-il tout le temps fourré avec cette fille ?

    - Elle est tellement idiote et moche... Je ne comprends pas moi non plus.

    - Tellement hypocrite et malveillante ! ajoutait la rose.

    Emi n'écoutait pas la fin de la conversation, elle se doutait que les deux filles continuaient de rajouter des défauts, probablement faux, au sujet de la blondinette. Les commérages ne l'intéressaient pas, elle avait franchement passé l'âge ! Elle regardait son poignet où était accroché sa montre et soupirait. Huit heures vingt-cinq. Elle se levait avec lassitude et partait à son mobil-home.

    Après avoir mangé, elle n'avait nullement envie d'aller à la soirée que proposé le camping, elle s'était donc couchée tôt et s'était immédiatement endormie.

    À quelques mètres du mobil-home 172 se trouvait un espace clos qui contenait une scène où dansait trois animateurs, le quatrième était en régie et passait différentes musiques. Devant l'estrade, une cinquantaine de personnes se déhanchaient suivant les pas de leurs animateurs. Toutes les tables étaient occupées et sur celles-ci se trouvaient des boissons - alcoolisées ou non.

    Un groupe de jeunes était posé sur l'une d'entre elles près de la scène, ils étaient douze et il n'y avait seulement deux filles. L'une avait des cheveux lui arrivant sous les épaules bleus foncés tirant sur du violine, ses yeux nacré étaient posés sur un blond aux yeux bleus à qui elle tenait la main. À côté du blond se trouvait la deuxième fille du groupe, tout aussi blonde que lui et qui lui ressemblait, elle embrassait de son regard bleu la scène. Deux garçons avaient eux aussi une petite ressemblance, un avait de longs cheveux noirs et l'autre les avait court mais tout aussi obscurs, leurs yeux étaient onyx. Deux adolescents discutaient d'art - leur point de vue semblait néanmoins différent, un avait de longs cheveux blonds rattachés en queue de cheval et son œil gauche était couvert par une longue mèche, il avait des yeux bleus. Il semblait agité par la conversation. Le second possédait des cheveux rouges et des yeux marrons, son teint était pâle et il était très calme comparait à son ami. Un autre garçon possédait un masque spiralé orange, ses cheveux noirs étaient en bataille et malgré le fait qu'il soit plutôt âgé, son comportement était enfantin. Deux autres discutaient de la soirée en rigolant, les deux avaient des cheveux noirs mais l'un d'eux avait des dents de requin.

    - Je n'arrive pas à croire que Pain puisse danser ! se moquait gentiment le jeune homme aux dents étranges.

    - C'est hallucinant ! Si un jour on m'avait dit qu'il serait animateur, je ne l'aurais pas cru. disait l'autre en fixant l'animateur roux sur l'estrade.

    Un autre des jeunes de la table fixait un carnet remplie de chiffres en secouant la tête. Celui à côté de lui regardait distraitement les personnes qui dansaient, ses cheveux gris brillaient aux reflets des lumières et son regard abandonna les danseurs pour se poser sur une fille quelques tables plus loin, il suivait des yeux l'adolescente qui se levait pour aller retrouver des amis sur la piste de danse et soudain, elle embrassait un type.

    - Dommage... Elle était mignonne, hum, je pourrais peut-être lui piquer, ajoutait le gris en regardant toujours les deux amoureux.

    - Mon pauvre Hidan, tu n'as vraiment aucun respect. Tu aimes bien foutre la merde dans les couples, hein... lançait la blonde en soupirant et en levant les yeux au ciel.

    - C'est pas de ma faute si leur couple casse. Si la fille aimait vraiment le mec, elle partirait pas avec moi. Mais c'est mignon que tu sois jalouse.

    Elle levait une nouvelle fois les yeux au ciel, elle n'avait pas envie de discuter avec lui et lui dire qu'elle était jalouse et que si l'autre partenaire aimait vraiment l'autre, il ne partirait pas avec une autre personne lui faisait toujours revivre un souvenir plutôt douloureux qu'elle avait eu tant de mal à oublier. Elle se levait et se dirigeait vers le bar.

    - Hidan ! cracha le blond, énervé.

    - Quoi ! C'est pas de ma faute quand même ! Je lui avais bien dit de pas aller avec lui, elle a pas voulu m'écouter... répondait l'intéressé en haussant les épaules.

    - Qui écouterait un briseur de couple qui fait chier tout le monde !

    - Tu baisses d'un ton avec moi blondinet si tu veux toujours être en vie demain.

    - Laisse tomber, Naruto. C'est de l'histoire ancienne, j'ai oublié depuis longtemps. affirmait la blonde qui était revenue depuis peu avec une canette de soda dans sa main gauche.

    Elle se laissait tomber sur sa chaise en regardant le ciel. Naruto lançait un regard noir à Hidan qui lui rendait. Elle sortait son portable de sa poche et regardait l'heure, vingt trois heures et demi. La soirée allait bientôt terminer.

    Une heure plus tard.

    Les douze jeunes étaient devant le portail qui permettait de sortir du camping, en plus de l'animateur roux et de la seule animatrice qui possédait des cheveux bleus. Une voiture était garée non loin du portail.

    - Tu nous ramènes ta sœur, alors ? demandait Hidan.

    - Oui, je ramène ma petite peste... Mais rêve, tu l'as touchera pas ! répondait le blond qui discutait d'art avec le garçon aux cheveux rouges.

    - C'est ta sœur, je vais pas la toucher. Je déteste tout ce qui vient de toi. À commencer par ton art stupide.

    - Il n'est pas stupide ! criait le blond.

    - Ne commencez pas, déclarait le rouquin.

    Ils haussaient les épaules et le blond rentrait dans la voiture en lançant un "À demain." puis partait. Les autres se regardaient en se demandant ce qu'ils allaient faire. Sortir dehors ? Aller à la boite de nuit du camping - qui allait bientôt fermer ? Dormir ? Aller en boite ? Celui qui posait la question que tout le monde se posait était le garçon aux cheveux longs et noirs.

    - Faites ce que vous voulez mais moi je vais dormir, déclarait l'animatrice.

    - Je suis Konan, ajoutait le roux.

    Konan prenait la main du roux et l'entrainait avec elle. Les autres se regardaient fixement.

    - Tobi propose qu'on aille dormir ! chantonnait gaiement le garçon au visage masqué.

    - C'est peut-être la meilleure chose à faire... soupirait Naruto.

    - Sérieux ? Tss... Moi je propose plutôt qu'on fasse autre chose. Michiyo, tu viens avec moi ? demandait Hidan à la blonde.

    Elle réfléchissait quelques instants puis se rendait compte qu'elle n'avait pas envie de dormir, elle acquiesçait doucement, Hidan passait son bras sur ses épaules et l'emmenait rapidement en souriant.

    Les autres, résignés, rejoignaient leur mobil-home, ils ne savaient pas quoi faire et il valait sûrement mieux dormir. Naruto se couchait en se demandant ce que ce pervers allait bien pouvoir faire à Michiyo, il n'avait pas eu le temps de les arrêter, ils étaient parti trop vite et il commençait à s'en vouloir de ne pas avoir pu empêcher Hidan de l'entrainer avec lui. Il s'endormait sur un mauvais pressentiment.


    17 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique